Trophée des remparts sierckois le 12/09/10
Le 13 septembre 2010, par Phil3,
Le Canner 3 Frontières : C3F VTT
La page touristique : Office du tourisme du pays de Sierck
Les albums photos :
- du C3F VTT
- d’Olivier Liévin (classement par N° de plaques)
Notre équipe :
- N°65 : C-SPORT – [Mister GPS / Phil3 / Bibi]
- Catégorie : vétérans (Ben oui, il fallait bien que ça arrive un jour, et c’est aujourd’hui ! Pas un d’jeun avec nous !)
La météo :
- Douce matinée ensoleillée se couvrant en milieu d’après-midi et se terminant par la pluie en toute fin de course
Le terrain :
- Humide dans les bois mais pas trop, sec par ailleurs
Le « PETIT COMPTE-RENDU »
Après les échos très positifs de cette première édition en 2009, Mister GPS avait bien envie d’inscrire une équipe C-SPORT sur une épreuve d’endurance de 6h. Notre petite expérience des « 24h des crapauds » serait sans doute utile... ;-) L’enveloppe d’inscription a vite été postée début Septembre.
9h00 Briefing
Marc Thiriat, président du C3F souhaite la bienvenue aux participants, présente son jeune club, ses origines et son évolution jusqu’à la création l’an dernier du "Trophée des remparts sierckois". Cette épreuve s’intégre dans le « Trophée Endurance VTT Ufolep Lorraine » qui regroupe au total 5 manches. Il invite d’ailleurs les organisateurs de ces autres épreuves d’endurance à monter sur le podium. Les applaudissements sont spontanés et mérités car ce n’est pas une mince affaire d’organiser ce genre d’épreuve.
Eric Mathieu nous présente ensuite le circuit qui fait une boucle de 9,5km de long. Il partira depuis la zone de relais vers le parc Valette, puis longera le ruisseau du Montenach avant de monter en forêt pour atteindre la mythique « montée du réservoir ». Il nous conseille dans garder sous le pied pour cette dernière. La suite du circuit se fera sur un profil descendant avec des beaux passages techniques qui nous ramèneront progressivement au pied du château des ducs de Lorraine sur la descente de la « Tour des sorcières ». Un passage sur des marches dans les venelles de la cité médiévale est au programme. En ville également, des modules à franchir assureront le spectacle. Bref, tout ceci nous semble bien intéressant à découvrir.
10H15 C’est le départ, style 24h du Mans
C’est parti ! Mister GPS est aux commandes. Une voiture de gendarmerie, gyrophares allumés, précède la meute et les 123 équipages rangés dans l’ordre croissant des numéros de plaques s’élancent dans les rues de Sierck pour rejoindre rapidement le circuit.
Le 1er relais
Romaric Delepine arrive en tête et boucle ce premier tour en un peu moins de 30’. Impressionnants sont les écarts des premiers arrivants avec les autres équipes engagées. Je me dis que Mister devrait arriver en un peu moins de 45’.
La formule magique = Temps du meilleur + Temps du meilleur/2 = Notre chrono [C’est pas compliqué, c’est l’expérience ! ;-)]
Bingo, gagné : 44’32’’. C’est en effet le temps de Mister GPS affiché à l’écran de contrôle. Il me passe le relais dans le parc coureur en m’indiquant de faire attention aux racines.
Comme aux crapauds, je suis ne suis pas « dedans » pour ce début de premier tour, les jambes sont toutes bizarres, le cardio trop haut, il faut que je me libère de ce stress bien inutile. Plus facile à dire qu’à faire, peut-être me mettre prochainement au yoga ?
Le circuit passe de part et d’autre du ruisseau du Montenach sur les premiers kilomètres. Les passages gras, mais non collants, me montrent que le sol est humide. Ce début de circuit est sympa, varié et un poil technique. Je ne m’ennuie pas du tout, même qu’il y a un passage avec du portage.
Plus loin ça monte, ça monte et ça remonte encore. Heureusement les différentes montées sont entrecoupées de passages me permettant de ramener le cardio dans une zone plus convenable.
Néanmoins, pas une sérieuse descente en vue ! Un coup d’oeil à mon chrono, 23’ que je suis en selle sur ce dénivelé presque exclusivement positif et heureusement qu’elle est là, devant moi, cette mythique « montée du réservoir » annonçant mon arrivée au sommet car je ne suis pas loin d’être dans le rouge.
Je la grimpe 1/3 sur le bike, 1/3 à pied et à nouveau 1/3 sur le bike, la pente perdant du pourcentage sur sa fin. J’adopterai d’ailleurs ce principe pour mes deux autres tours.
Depuis le début, je ne suis pas franchement géné par les concurrents attardés et je suis même content de ma stratégie sur cette dernière montée car certains accusent le coup le long du champ. J’ai les jambes qui vont franchement mieux et je me dis que maintenant après ce que je viens de monter ça ne peut que redescendre. J’enchaîne sur un single en bout de champ, puis quelques faux-plats descendant m’attendent.
Des épingles bien serrées m’obligent à rouler au pas pour aborder les deux descentes étroites et techniques qui nécessitent vigilance non pas en raison de la pente mais pour les racines et les pierres qui pourraient vite me mettre au tas. Doubler ici est impossible, tous à la file indienne ! Vais-je en retarder ou être retardé ? Peu importe, ici c’est la récompense méritée des efforts précédents, c’est un vrai régal ces descentes !
Au abords du collège, sur un profil accidenté toujours descendant, le slalom bien ludique entre les arbres nous amène à la descente de la « Tour des Sorcières ».
Les ballots de paille sont en nombre et c’est ici qu’est la descente la plus pentue de ce circuit, juste après avoir passé le portail. Le sol n’offre pas de difficulté particulière, il faut bien placer le guidon et ça passe sans problème pour un vététiste expérimenté.
Je roule maintenant sur les « Red carpets » [C’est le festival de Cannes ici ?] mis pour protéger l’herbe bien verte du sentier qui débouche dans la ville.
Je suis surpris par l’importance de la pente à gravir dans le secteur pavé.
Bifurcation à 90°, je descends la venelle des poids aménagée pour la circonstance de planches de bois nous permettant d’aborder comme il faut deux passages de marches en pierre.
Les 100mm de la « suspette » s’avèrent limites, ça tape bien arrivé sur le bitume mais ça passe ! Trop bien quand même ce truc !
Nouveaux défis dans les ruelles, je m’amuse comme un gamin sur les différents modules : franchissements de marches sur palettes, mini-pentes en bois, virage relevé, rondins et c’est l’arrivée !
Je descends du bike, je sors le badge du short et je le passe devant la cellule. L’écran affiche instantanément 41’’36’’.... de bonheur !
« A toi Bibi, fais ’’gaffe’’ de ne pas te ’’cramer’’ dans la montée, c’est au moins 25’ avant d’être en haut ! Fais ’’gaffe’’ aux racines dans les descentes ! »
La suite....
Nous avons bien calé nos chronos pour estimer les heures afin de se placer quand il se doit aux relais. Les tours s’enchaînent pour nous avec des temps homogènes et réguliers. Tous les trois nous apprécions plus notre deuxième tour que le premier. Tradition oblige sur une épreuve d’endurance, notre barbecue est maintenant en pleine action. Il va permettre de nous alimenter agréablement avant aborder chacun notre troisième et dernier tour.
La météo est toujours au beau fixe. L’odeur du barbecue est bien agréable et nous partageons nos avis sur le circuit avec nos voisins proches. Nous sommes tous satisfaits de cette journée et heureux de ce circuit certes physiquement exigeant mais techniquement apprécié surtout dans sa partie descendante. Nous sommes venus avant tout pour nous faire plaisir et même si c’est une course, l’esprit fair-play que nous recherchons est bien présent. Un rapide coup d’oeil au classement avant mon troisième tour, nous sommes 46ème/119 au scratch et 8ème/10 dans notre catégorie vétérans. Nous sommes à notre place, sauf ennuis mécaniques, nous devrions en rester à peu près là, c’est à dire dans le top 50 ;-) !
Bibi termine son troisième tour vers 16h40 et il échappe de justesse à la bonne averse. Nous avons une pensée pour ceux qui ont eu la chance de repartir pour un dernier tour avant la fermeture du parc coureur et qui maintenant sont sous la pluie. Là, c’est nettement moins chanceux !
Nous nous sommes réfugiés dans la voiture, en attendant de pouvoir se prendre une petite ’’bibine’’ bien méritée à la buvette des organisateurs. Tous les trois, nous faisons le bilan de notre premier trophée des remparts : "Que du positif, Sierck, c’est du VTT comme on aime !"
Au final, nous terminons l’épreuve en gagnant cinq places au scratch [41ème / 119] et une place dans notre catégorie vétérans [7ème / 10].
Un clin d’oeil à la sympathique équipe 106 [Chocogou] avec laquelle nous échangions nos impressions dans le parc coureur depuis le premier relais, et qui s’empare de la 40ème place au scratch. Pour une première en endurance, bravo à vous, les d’jeuns seniors !
Les classements :
Post-Scriptum :
Un grand merci aux bénévoles du C3F Vtt pour ce mémorable "Trophée des remparts" 2010.
Merci également à eux pour les photos qui agrémentent cet article.
Un concept et une organisation vraiment au TOP !
