Le 8 septembre 2008, par Phil3,
C’est une compétition. Nous partons donc chacun avec une belle plaque numérotée et accrochée au guidon de nos beaux VTT !
Lieu : Blénod-lès-Pont-à-Mousson
Nombre total de participants : pas loin de 1000
Les épreuves :
Les parcours sont au bas de cet article ainsi que la trace GPS du 90km à lire sous Google Earth.
C’est nouveau cette année, un site internet est dédié à l’épreuve du "Chardon Val de Lorraine".
La météo : ciel bien gris mais pas de pluie, yes ! :-)
Le terrain : gras sur tout le parcours mais pas trop collant comme je le craignais... :-(
Après son ironman d’Embrun, Vittelman avait bien envie de remonter sur le VTT et Phil3, de retour de vacances, était à son pic de forme. Nous étions donc fin prêts pour nous présenter sans prétention à cette épreuve d’endurance.
Ayant l’expérience des années précédentes, nous ne partions pas dans l’inconnu bien que le parcours subisse chaque année quelques modifications.
Dans les minutes qui précédaient notre départ nous avions défini notre stratégie de course. Nous avions sagement évité celle-ci :
« On part à donf puis on accélère progressivement »,
mais adopté plutôt celle-la :
« On verra bien en roulant... et si on veut améliorer nos chronos, il faudra quand même éviter des arrêts trop longs aux ravitaillements. Pas de saucisson, non, non.... :-) »
0 à 30km : La première cote arrive très vite. Nous sommes froids et partis de l’arrière, nous cherchons le rythme qui devrait nous convenir. La troupe s’étale rapidement, les premiers étant déjà bien loin, nous commençons à remonter afin d’être dans le bon wagon. Bingo, c’est gagné ! Au kilométre 15 environ nous formons un groupe de 4/5 coureurs intégrant le fameux « paysan du Yodabikes », facilement reconnaissable par son chapeau de paille ! Nous nous échangeons quelques mots, histoire de faire connaissance.
Le parcours est très roulant au abords de Dieulouard et, nouveauté 2008, quelques sympathiques singles nous sont proposés afin de rompre cette monotonie peu appréciée du vététiste.
A Marbache, sur une difficulté majeure du circuit, nous sommes tous obligés de poser le pied à terre, la pente étant devenue bien trop raide.
1er ravitaillement au km30 : On pointe, 2 verres de cola, une barre de céréales, 1’ d’arrêt et c’est reparti !
Du km 30 au 50km : La deuxième partie du parcours est un peu moins roulante, plus variée, quelques descentes techniques l’agrémente, un premier passage de gué, puis un deuxième en utilisant un pont de délestage, nous permet de franchir l’Esch.
Nous sommes depuis quelques temps déjà avec les concurrents du 54km partis à 9h00 et 10h00. Ils n’ont pas le même rythme et j’entends souvent « A gauche », « A droite ». Les doublements sont courtois et apportent une certaine animation sur ces paisibles chemins forestiers. Avec ce brassage des horaires de départ et des distances, les niveaux sont devenus très hétérogènes et la montée de Saint-Jean le montre bien.
2ème ravitaillement au km50 : Bis répétita, 2 verres de cola, une barre de céréales, 1’ d’arrêt et c’est à nouveau reparti !
Du km 50 au 70 : Ca roule toujours, le rythme est soutenu, la moyenne est bonne malgré le terrain gras. Un regard sur le compteur et nous devrions boucler l’affaire en un peu plus de 5h00.
Il y a des montées qui marquent l’homme : celle de Vilcey-sur-Trey, au km 66, a fait des dégats ! Je sens maintenant que les jambes commencent à tirer, la fatigue s’installe progressivement. Ouf, le ravitaillement est proche.
Notre groupe initialement formé est maintenant éclaté : le « paysan du Yoda » a dû réparer un maillon de chaîne, le d’jeun spinalien a faibli et je ne sais plus très bien ce qu’est devenu notre 5ème coéquipier !
3ème ravitaillement au km70 : On passe notre temps d’arrêt à 2’/3’, 2 verres de cola, une barre de céréales et je me lâche un peu sur les raisins et les abricots secs. Ca fait du bien aussi de se poser et de faire quelques rapides étirements tout en mangeant.
Du km 70 à 85 : Que du bonheur dès le début : une serpentine dans des tranchées suivi d’un enchaînement de belles bosses, enfin tout ce que le vététiste aime et recherche lors de ses sorties.
Le terrain rend les dernières montées encore plus difficiles et la fatigue aidant nous sommes cette fois à nouveau contraints de mettre plusieurs fois le pied à terre. Les chemins roulants du début nous semblent bien loin et le parcours ne nous épargne pas sur la fin.
Il y a bien lontemps que je n’en ai pas eu, mais cette fois j’amorce des crampes sur la fin des montées. Par chance j’arrive à les contrecarrer par des étirements, le VTT étant en roue libre. Heureusement que le terrain s’y prête, les descentes sont par je ne sais quel hasard bien placées ! Je signale à Vittelman, qu’il peut envoyer ses derniers watts si il le désire. Il m’indique que ce n’est pas son intention. La phase des crampes étant réglée, je sais néanmoins qu’elles peuvent réapparaître dès la prochaine difficulté.
Heureusement pour moi, il n’y en eu plus et c’est ensemble que nous franchissons la ligne d’arrivée. Le panneau de chronomètrage indique 5h05’, simple bonheur personnel de réaliser, à mon niveau, un beau chrono !
Les chiffres :
Il est également possible de commander le DVD réalisé par les reporters de Vélomoselle.